« Nous donc qui sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte »

Hébreux 12 : 1

Ce verset nous encourage à poursuivre l’œuvre que Dieu accomplit au travers de la MEIM. Dans notre dernière lettre de nouvelles, nous vous avions annoncé la journée missionnaire du samedi 17 novembre, dans les locaux de l’église du Tabernacle. Vous trouverez dans cette lettre quelques échos de cette journée et les différents projets de la MEIM pour l’année 2008

Nous avons expérimenté de nouveau la grâce de Dieu lors de cette journée Missionnaire car malgré la grève des transports à Paris (ce qui a engendré une arrivée tardive des participants) plus d’une centaine de personnes étaient présentes.

 

Le programme de la journée était riche :

La première partie de l’après midi, présidée par Ruben Andriafehivolarisoa, fut consacrée à diverses interventions. Gilbert Presle, Président de la MEIM-France, a partagé sur le thème « L’Importance de la mission »

Emmanuel Ponnamah, vice-président de la MEIM-France et ancien de l’église de Daumesnil a présenté, photos à l’appui, l’historique de la MEIM et ses actions à Madagascar depuis les 12 ans de son existence (envoi des conteneurs, soutien du dispensaire Siloé, aide aux sinistrés, soutien du CEFOI et des églises CEIM, organisation de voyages missionnaires ...) Nous avons pu, avec tous les invités, remercier le Seigneur pour toute l’œuvre qui a été réalisée.

Mais la mission est-elle finie pour autant ? Bien sûr que non !

C’est pourquoi certaines personnes très engagées à Madagascar sont intervenu pour rappeler que la mission devait se poursuivre.

Ainsi, Paul Brignon , Directeur des Semailles, a su attirer toute l’attention des uns et des autres en présentant le travail du Grain de blé à Madagascar et les résultats étonnants qu’ils y obtiennent, (notamment le dernier camp qui a pu accueillir de nombreux campeurs et a ainsi permis à plus de mille enfants d’entendre l’évangile).

L’intervention de David Shutes, membre du conseil de la MEIM, enseignant à l’IBG et missionnaire de France-Mission a interpellé chacun lorsqu’il a rappelé « qu’avec 20 euros, vous ne pouvez pas faire grand chose en France ; par contre à Madagascar vous pouvez faire vivre toute une famille pendant un mois ».

MEIM France : Danse folkloriqueAfin de maintenir une ambiance malgache tout au long de la journée, les interventions étaient entrecoupées de chants malgaches et d’une très belle prestation de danse folklorique menée par un groupe d’enfants.

L’après-midi a été clôturée par l’intervention de Renaud qui a encouragé à poursuivre et à développer les activités de la MEIM-France. Il a enfin présenté les différents projets de la MEIM et la perspective d’activer un réseau de malgaches chrétiens installés en France.

La deuxième partie de la journée, qui a débuté vers 19h était le moment gastronomique, dirigé par Isabelle et une bonne équipe de sœurs malgaches. Il s’agissait d’un vrai bon repas malgache.

Un proverbe malgache dit : « NY MASOANDRO MATY NO MAMPALAHO »

« Il est triste que le soleil se couche, car il faut se séparer », surtout après une si belle fête...

Beaucoup ont exprimés leur désir de participer à nouveau à une telle rencontre.

La participation libre a permis de récolter plus de 1000 €. Une partie a servi aux frais de la journée, le reste a été consacré au projet d’école à Anororo.

Nous louons encore le Seigneur pour cette rencontre où nous avons vu Sa main. Il est en effet Celui qui conduit toutes choses afin que nous courrions ensemble sur la carrière qu’Il a ouvert pour la MEIM-France et pour le peuple Malgache.

Après douze années de ministère, nous constatons que les églises CEIM à Madagascar sont bien implantées, qu’elles se développent et se multiplient. Cela attire plusieurs œuvres partenaires comme le Grain de Blé, les Flambeaux Claires-Flammes, la Maison de la Bible, Raid et Aventure, Ecouter pour Servir... Nous nous réjouissons de l’investissement de ces œuvres à Madagascar, car elles complètent et portent plus loin l’œuvre que nous avons entreprise en 1990.

Ainsi, nous constatons qu’une étape de ministère se termine pour la MEIM-France et que de nouveaux défis se présentent devant nous. Cela a été le constat fait à notre dernière Assemblée Générale. Nous avons dressé une liste de cinq défis à relever. Ils nous semblent très importants et nécessaires pour continuer à soutenir efficacement l’œuvre des CEIM. En effet, notre but est toujours le même : que le plus grand nombre possible de malgaches de toutes conditions connaissent notre bien-aimé Seigneur et entrent dans son règne.

Pour poursuivre notre ministère, voici les cinq défis que notre Dieu place devant nous :

  1. COORDONNER Les efforts et les actions de la MEIM-France et des CEIM à Madagascar avec toutes les œuvres partenaires qui œuvrent à Madagascar afin d’optimiser l’action de chacune d’elle, en fonction des besoins et de la stratégie des CEIM.
  2. CONSOLIDER SPIRITUELLEMENT l’œuvre des CEIM par une aide pratique et financière, dans la formation des étudiants au CEFOI.
    La formation de professeurs pour le CEFOI issus des CEIM est primordiale. Actuellement, il n’y a qu’un seul étudiant en faculté de théologie à Bangui. Il en faudrait d’autres. Il faudrait également développer une formation continue régionale, afin que les pasteurs puissent se renouveler et qu’ils contribuent au développement spirituel des églises dont ils ont la charge. Ce défi est très important car une formation biblique et théologique qui se renouvelle et s’approfondit est la garantie de la pérennité des CEIM.
  3. UNE EGLISE, UNE ECOLE Pour aider le développement des églises locales situées dans des zones pauvres, nous voulons lutter contre la misère en aidant chaque église locale à avoir son école pour l’éducation des enfants. Il nous faut venir au vieux principe de la Réforme française du 17e siècle : on implante une église, on implante à côté une école. Nous avons commencé à mettre en œuvre ce principe à Anororo (qu’il nous faudrait terminer) et le développer sur tout Madagascar. C’est une œuvre fondamentale de longue haleine qui portera ses fruits dans la prochaine génération. Il est urgent de l’entreprendre pour le bien des églises CEIM et pour le bien de la nation malgache.
  4. CREATION DE MICRO-ENTREPRISES Pour aider les églises des CEIM à se consolider socialement, il nous faut envisager d’aider la création de micro-entreprises de façon que toutes les familles en difficulté qui le peuvent puissent se développer financièrement par leur travail et leur créativité. Cela permettra également de soutenir les pasteurs décemment ; ainsi les églises des CEIM auront les moyens de leur développement et de leur multiplication.L’aide de la MEIM-France dans ce domaine ne se substituera pas aux efforts malgaches, mais permettra de soutenir et d’injecter les finances nécessaires au démarrage des processus.

Ces quatre défis, qui ont pour but de mettre en œuvre la deuxième étape de la vision du développement des églises CEIM à Madagascar, nous conduisent au 5e défi qui est l’ENGAGEMENT D’UNE NOUVELLE GENERATION D’HOMMES ET DE FEMMES qui prennent le relais de l’équipe qui a fondé l’œuvre.

Pour mener à bien ce travail, il est nécessaire qu’il y ait en France et à Madagascar des conseils MEIM qualifiés qui se coordonnent et œuvrent ensemble dans des objectifs définis avec le conseil des CEIM.

Nous nous trouvons donc devant une nouvelle étape qui permettra à l’œuvre de se développer et de se construire, en plongeant toujours d’avantage ses racines dans la Parole et la volonté de notre Seigneur et en permettant aux églises CEIM de s’inscrire dans la vie, la culture et l’avenir de Madagascar.

Pour réaliser ces objectifs deux pas sont à franchir. Le premier est la relève de l’équipe dirigeante qui anime la MEIM-France depuis ses débuts. La deuxième est l’engagement d’un plus grand nombre de chrétiens malgaches résidant en France dans les rangs de l’œuvre.

Ce sont ces défis et ces pas que nous déposons en ce début d’année 2008 aux pieds de notre Seigneur. Prions et engageons-nous selon nos moyens et notre temps dans la réalisation de la volonté de notre Dieu en faveur du peuple malgache.

Au nom du Conseil MEIM-France, son Président Gilbert PRESLE

 

DEUX REACTIONS APRES LA JOURNEE MISSIONNAIRE

MEIM France : Les choristesOly Andriafehivolarisoa : « Le message de cette journée concernait notre rôle de missionnaire. Que ce soit à travers la musique, le partage du président, les présentations des projets ou encore l’intervention des partenaires, nous avons été invités à réfléchir à notre engagement pour le Seigneur. Et la présentation concrète du travail accompli est encore un témoignage de la puissance de notre Dieu. Il utilise ses enfants pour accomplir ses plans. Les témoignages des frères et sœurs malgaches m’ont rappelé que j’ai tout reçu de Lui et qu’Il me demande de le servir à la mesure de ce qu’Il m’a donné. A la fin de cette journée, nous avons pu partager avec les uns et les autres un délicieux repas malgache, agrémenté de chants du pays. Quelles que soient ses origines, quand la famille de Dieu se retrouve, elle est heureuse ! »

Une choriste : « Ce fut une journée très réussie. Découvrir toutes les actions mises en œuvre à Madagascar nous pousse à rendre gloire à Dieu pour Sa grandeur. Ça m’a également donné une meilleure vision des besoins. Mais j’ai vraiment apprécié l’ambiance malgache ! Les différentes interventions étaient a propos : aussi bien la musique, que le message ou encore ce qu’ont partagé les partenaires investis sur place. Reste à passer à l’action ! »

NOUVELLES DE LA FAMILLE ANDRIAFEHIVOLARISOA

« Courons vers la carrière que Dieu nous a ouvert... »

Hébreux 12 :2

Ce texte de l’épître aux Hébreux nous exhorte à persévérer dans la carrière que le Seigneur a ouverte devant nous, l’apôtre Paul ajoute : « Priez pour nous, afin que le Seigneur nous ouvre une porte pour l’Evangile. » Tant que nous vivons, notre mission n’est pas terminée. Le Seigneur nous encourage à continuer à œuvrer pour Lui....qu’il en soit ainsi pour chacun de nous pour cette nouvelle année 2008.

L’année sabbatique

Nous avions pour objectif lors de cette année sabbatique de prendre un temps de ressourcement et de repos mais aussi de renouveler notre vision du ministère. En effet, le Seigneur nous montrait qu’une étape avait été réalisée à Madagascar. Lors de son passage en France, au mois de juillet dernier, le président de la MEIM Madagascar, notre frère Serge Razafitsambaina, nous a fait part de l’évolution des activités à Madagascar :

« Les frères malgaches prennent bien leur responsabilité au sein du CEFOI, de la CEIM ou encore du dispensaire SILOE. Le retour de Renaud et Isabelle serait donc pour le moment prématuré. Les frères doivent faire leur preuve dans la direction de chacune de ces activités ».

Cela nous confirmait que nous ne devions pas rentrer tout de suite à Madagascar. Mais la question suivante se posait clairement à nous : que faire en France ?

La suite du ministère

Cette année sabbatique touche à sa fin. Encore merci à vous qui nous avez suivis, soutenus et qui avez priés pour la suite de notre ministère.

Nous avons vu la main du Seigneur durant toute cette année. En effet, les objectifs ont pu être atteint. Le Seigneur nous a donné du repos, un ressourcement tant physique que spirituel, et surtout, il nous a éclairé sur la suite de notre travail pour lui. A notre arrivé tout était flou , en plus il y avait la maladie.

Il semblerait que c’est souvent à la fin du temps sabbatique que le Seigneur révèle son plan à ses serviteurs.

- Premièrement, suite à la journée missionnaire sur Madagascar du 17 Novembre, dont vous avez eu écho dans la lettre de nouvelles de la MEIM, nous souhaitons mettre en place un réseau malgache en France, afin que nos compatriotes aient la vision de Madagascar dans le cadre de la MEIM-France. Ayant toujours la vision pour Madagascar, nous restons en France en tant qu’intermédiaires entre les 2 pays. La pensée du retour au pays est toujours dans notre perspective d’avenir.

- Deuxièmement, suite au souhait du pasteur de l’église de Chartres, François Escrozailles , de quitter l’église, l’église de Chartres et son pasteur ont demandé à Renaud d’être leur pasteur. L’église a en effet entendu parler le ministère pastoral de Renaud à Madagascar. Après prière, réflexion et conseils, Isabelle et Renaud ont accepté de remplacer François pour une durée d’un an en attendant que l’église trouve un pasteur plus jeune. Dieu voulant, ils seront donc à Chartres au début de l’année 2008.

LA SANTE DE RENAUD

Depuis quelques mois la tension de Renaud est stable. Les contrôles effectués s’avèrent tous positifs. Par la grâce de Dieu Renaud a retrouvé sa vivacité, mais doit ménager sa force. Nous vous demandons de prier pour son ministère au sein de la MEIM, son travail pastoral à Chartres , et une bonne santé pour Renaud et toute la famille.

PROGRAMME DU Ier TRIMESTRE 2008

Renaud consacre par mois le quart de son temps pour la MEIM. La visite d’églises pour présenter Madagascar se poursuit :

Le 03 Février 2008

EGLISE Villiers (Paris 17e)

Le 16 Février

Assemblée Générale de la MEIM à Montreuil

Le 02 Mars

Eglise Evangélique à Orange

Le 24 Mars

Eglise d’Abbeville

 

Merci de continuer à prier pour ces déplacements. Si vous désirez inviter Renaud et la famille qui a une part active dans la présentation, merci d’envoyer votre demande à la MEIM France.

MEIM France : La famille ANDRIAFEHIVOLARISOA

Nous vous souhaitons une année bénie de la part de notre Seigneur Jésus Christ, courons ensemble pour remporter la couronne de gloire.

Nous vous remercions infiniment pour vos prières , votre fidélité à notre égard et votre soutien.

Renaud, Isabelle, Ruben, Oly, Rina et Elie Andriafehivolarisoa

 

" Francis Ranzoni nous a quitté le samedi 29 décembre 2007, pour rejoindre après une difficile maladie, son Céleste Père. Notre conseil perd un de ses membres les plus fidèles et les plus actifs. Francis a organisé le stockage et le départ de plusieurs conteneurs à destination de Madagascar, toujours dans des conditions peu pratiques et rocambolesques. C'est un frère, un ami et un précieux collaborateur qui nous a quitté.Nous adressons à son épouse Christine et à ses deux enfants, toute notre fraternelle affection et l'expression de notre reconnaissance, d'avoir accepté que Francis soit un fidèle pilier de la MEIM-France depuis sa création. Que notre Seigneur console leur cœur et renouvelle leur force dans ces moments douloureux. "
Le Conseil de la MEIM-France

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